Les conséquences d'une telle action en entreprise ...
- Par helene
- Le 08/08/2013
- Commentaires (6)
C'est avec une sincère joie que je vois l'idée de Jérémy se concrétiser aujourd'hui. L'idée vient de lui, transmise simplement entre 2 échanges sur la pluie et le beau temps dans le cadre d'une pause dans notre cour (de récré ;-)).
"Moi, directeur d'Agence …", ton idée me plait !
Est alors lâché le mot qui libère toutes les passions : "Chiche". Ok terme un peu désuet sans doute (mais je fais partie des vieux de la troupe Aweltienne).
Derrière ce simple mot de 6 lettres (ouf), il ne faut pas se le cacher, ce sont des heures et des heures de travail et de préparation. Oui, cette simple décision n'est pas sans conséquences sur la gestion des ressources humaines de notre entreprise.
Pour vous donner une idée voilà un ensemble de problématiques auxquelles nous avons dû faire face. Je ne cite pas ici toutes celles qui sont d'ordre logistique ou pratique mais celles en périphéries dont nous n'avions pas forcément pris la mesure :
- Convaincre le gérant et chef de produit e-monsite (celle là était facile - simplement parce que l'idée est fondamentalement bonne).
- Faire comprendre au responsable du service support qu'on l'invite expressément à se priver de la présence de Jérémy pendant une semaine … et le prions de bien vouloir se débrouiller pour assurer cependant un même niveau de qualité du service support pendant cette période.
- S'inquiéter des problématiques d'assurance matériel et physique, responsabilité civile, prise en charge en cas d'incident.
- Ecrire l'ordre de mission précis en veillant à ce qu'il soit conforme à la législation du travail.
- S'en assurer auprès de l'inspection du travail (on ne plaisante pas avec les inspecteurs, mais entre nous ils nous ont réservé le meilleur accueil et ont été très réceptifs)
- Ne pas oublier de faire valider l'aptitude de Jérémy à cette épreuve auprès de la médecine du travail (lui et nous en étions convaincus mais le coup de tampon s'est avéré nécessaire - ça va, même pas mal).
- Faire face à la frustration de ne pouvoir satisfaire toutes les personnes souhaitant être assistées par Jérémy. (On les remercie et leur donne rendez-vous l'année prochaine pour les 10 ans).
- Capitaliser toutes les actions menées pour que cette expérience puisse être renouvelée et de la meilleure manière.
Ce projet pourrait être vue comme une simple opération de "com". Mais c'est avant tout la démonstration que les termes partage, plaisir, passion ont un sens … même en entreprise, en toute cas dans la nôtre. J'aime !
Antoine Coquelle
Commentaires (6)
- 1. | 20/08/2013
- 2. | 20/08/2013
Ah bein ça tombe mal, qui va m'aider je suis en pleine restructuration de mon site !......
Meu non je commence, mais c'est long toute seule, d'autant que je change beaucoup de chose.
Bonne route Jérémy. Tu vas passer près des terrils de charbon. Je suis née dans un coin par là.
A bientôt: 47:
- 3. | 20/08/2013
- 4. | 16/08/2013
- 5. | 12/08/2013
- 6. | 09/08/2013
Ce périple me remet en mémoire celui que j'ai fait en 1958 où, accompagné d'un ami (nous avions 16 ans), nous avons fait Lannion (22) Denain, la Belgique et retours par les côtes normandes depuis le Touquet Paris plage.
A l'époque, nous sortions tout juste de la guerre et sur notre route nous avons pu en voir les conséquences telles que Caen sous les ruines, des chars allemands ou américains abandonnés sur les bords de la route (l'avantage par contre, c'est qu'il y avait peu de voitures en circulation. et qu'on était relativement tranquille sur les routes) Mais les conséquences se trouvaient aussi sur les vélos. Lourds, peu performants (combien de fois avons nous crevé et réparé avec des rustines) Quand Jérémy dit qu'il faut bien peser (dans tous les sens du terme) ce qu'on doit amener, je suis tout à fait d'accord. Mais c'est encore plus vrai pour les pèlerins de St Jacques qui eux le porte sur le dos et très vite ils s'aperçoivent que seul l'indispensable immédiat compte.
J'espère avoir sa visite à Poitiers, j'ai toujours apprécié son aide à chaque fois que j'en ai eu besoin.